Je peus comprendre l'intolérance des extrémismes, mais je ne la supporte pas.
Le jeu du silence
"Fussioner n'est pas fissioner...se marier n'est pas toujours synonyme de divorce" pensait Odyle, en regardant un couple Binôme, Mirages passant à travers les nuages.
La journée avait été longue.
Les enfants fatigués par l'excurssion, de cette fin année scolaire, entraient doucement en létargie.
Le car tangait, gitait, sur cette route des colines du dos de la Lorraine !
Tout grand écolier sait qu'il s'appuie à l'est, sur le massif vosgien.
Le soir en cette fin de printemp arrivait, envelopant la tiédeur grise du rougeoiement de la campagne. Le soleil sur un horizon de vergers de mirabelle, de champs de clotûre, d'orées de bois, de toits de tuile et de clochers d'ardoise commencait sa douce descente vers la nuit.
Les adultes someillaient, dans les chuchotements rassurant, parfois intérompu par le rire d'un écolier.
Le parc animalier, ils y avaient tous vus les animaux sauvages d'une europe disparue.
Bisons, loups, félins, loutres et tant d'autres qui peuplaient encore ces vallées, aux milles ans du moyen age.
Les enfants avaient imaginé, cette époque comme un monde un peu féérique, pleine d'aigles, de forêts enchantées, de hululements nocturnes et de riviéres pures de saumons...
Les adultes avaient pensé, quel monde difficile cela devait être, sans avions, sans centres en tout genre, sans deezer et sans l'invention de monsieur Poubelle devenu plastique...
Ce rapprochant, on voyait des éclairs, de temps à autre.
C'était pas réellement de l'orage, juste un temps orageux, avec du vent, que les jeunes voyageurs percevaient de temps à autre par un petit sifflement, dans les infractuosités du bord des vitres.
Les phares éclairaient la route, des feuilles et autres brindilles, volaient à travers, laissant soudainement aparaitre l'éclat de leurs couleurs....Tout d'un coup !!!!!!
Cccrrrr...iiiiiirrhhhhhh...
Un craquement énorme dans un crisement de métal.......puis ! Traverssant le car, un bruit, assourdissant.
Lea et Juliette, hurlérent... comme tout les autres !
Le véhicule de toute son inertie, freina, projetant, chacun, chacune ! Dans les sieges devant.
Il y eu pas de choc. Le moteur câla... juste un arrêt brutâl. Restait une faible lumiére tamisée, dans la cabine.
Il y eu pas de cris... par trop de surprises, de paniques et d'angoise de l'obscurité soudaine. Les corps furent soudain immobilisés, suppendus un moment, à une douleur légére, lourde du chahutement.
Léa se pencha vers sa soeur, Juliette, qui elle même cherchait à la trouver, Le chauffeur avait bien donné toute les consignes, mais personne n'avait réellement écouté.
La plupart, ne s'étaient pas attachés.
Elles étaient devant, comme toujours, Léa avait voulu être prés de la maitresse, non pas qu'elle l'apréciait particulierement, mais elle aimait, qu'elle eu plus de son attention que les autres éléves...
Juliette, restait toujours avec sa soeur, comme une petite ombre auquel personne ne fait attention. Se relevant, elles distingerent, dans les feux de croisement, immobiles, en travers de la route, un grand, large, et immence cylindre blanc.
La maitresse,... Odile, se remettant doucement, de l'événement, demanda, au chauffeur de maniére peu consciente,
... que c'est il passé !
Paul, le chauffeur, dit qu'il ne savait pas... le bruit, une tornade.....il a freiné.
Il n'a pas encore bien vu !
Paul avait juste senti un grand coup...de vent, et appuyé de toute ses forces sur les freins.
Seul les petits passagers, les préocupaient à cet instant, ils se ressaisirent vite et parcoururent le couloir du bus, pour aller au devant des enfants.
Pas qu'ils aient réellement le sentiment, qu'il puisse y avoir des blessers, mais pour se rassurer eux méme aussi.
Les enfants allaient tous bien, quelques un pleuraient, certains doucement, d'autres plus bruyament. Léa elle, parlait fort à sa soeur et à son petit voisin, qui n'endendait rien encore, il était comme en transe, choquée peut être,.. chacun se défend comme il peut, dans des instants là.
Léa leur dit,
« regardez, c'est un avion, il est tombé, là devant.... là sur le coté ! ».......
et Juliette de dire !
« Oui, Il est tout blanc... !»
Le garçon regarda à son tour, il vu bien, une sorte de bout d'hélice et le grand morceau blanc dans les lumiéres des phares de l'autocar.
Mais, il avait déjà vu beaucoup d'avions... et celui là était bizarre ! Il faut dire que son pére était pilote...Il fit, donc...cette remarque,
« C'est pas un avion, cela doit être une sorte de nouvelle fusée ou un missile à hélice ».
Léa répondit,
« T'est pas un peu fracassé, de l'hypothatamus, ça n'exite pas ces engins là !».
Le copain, qui ne connaissait pas ce mot, répondi,
« De quoi tu parle ! Je ne suis pas aussi gros qu'un hypopotame ».
Léa ne rétroqua rien, elle ne connaissait pas le sens du mot
« hypothalamus ».
Pour sa défense, Les programes pour enfants de la télévision donnent du vocabulaire, mais pas toujours les explications et les définitions.
La maitresse de retour à l'avant qui les avait entendues leur dit : « l'hypothalamus, est une partie du cervaux, qui ne vous sert pas à grand chose en classe sinon qu'a dormir ».
Finalement le chauffeur, revient à son cockpit et comprit enfin la situation, ils étaient bloqués et pour un bon moment sans doute.
Les enfants plus calme, aprés quelques minutes, la maitresse sorti avec un parent accompagnateur, par la porte qui était ouverte.
Paul les avait précédés.
L'air commençait à fraichir et elle se senti frissonnée.
Maitresse Odile, s'imagina un bref instant devant une scéne de crach d'un avion.
Et c'est avec un peu de temps, qu'elle découvrit une immense...immense...éolienne.. couchée, cassée...écrasée.
Elle se réfleta tout d'un coup dans le pare brise, par la lumiére de la foudre. Elle avait basculé, comme un arbre se déracine, par violence soudaine d'un vent , identique sans doute, au phénoméne redouté par les pilotes en approche finale à l'attérissage...
un coup de vent tournant, soudain et cisaillant !
Les pales avait étées fracturées et projettées de-ci, de-là, les fibres craquelées du carbone noire apparaissant, sous le blanc de la peau du laquage des pieces.
Des morceaux divers ; un rotor, un stator... des cables se trouvaient un peu partout au sol.
Paul dit :
« à une seconde prés nous étions tous morts... ».
Odile était un peu écolo, et un instant elle se mit à penser, que les éoliennes pouvaient être assez dangereuse et pas seulement pour les paysages, méme dans une région où les brises ne sont pas très fréquentes.
Elle remonta dans le car, se disant que les enfants étaient en sécurité à l'intérieur.
Et expliqua l'incident aux enfants.
La police fut assez vite sur les lieux, ainsi que les pompiers. Les enfants, étaient rassurés et amusés par les lumiéres bleues clignotantes.
Les hommes du feux distribuérent des colations et à boire aussi.
Le car ne pouvant faire demi tour, il fut décidé de garder tout le monde en attendant le déplacement à l'aide de gros engin du mat génant le passage, sur la nationnale.
Léa prés de la maitresse, lui demanda,
«Maitresse, je ne comprend pas, mon pére, il dit n'importe quoi...il pense que les éoliennes, c'est pas aussi dangereux que les usines "atomnique" pour faire de la fée électricitée ».
Odile un peu fatiguée, ne réfléchi pas trop et lui rédondit.
« Ah oui,...tu as raison...une centrale, ne risque pas de tomber sur un car d'enfants ».
Juliette, qui écoutait, s'exprima son avis pour une fois,
« Maitresse, il faut pas contruire les éoliennes prés des routes, c'est tout ! ».
Léa qui n'a pas pour habitude de laisser le dernier mot à sa soeur, reprit,
« C'est vrais, mais dans les champs, elles pourraient tomber sur les vaches ou méme...sur...un mouton »,
« Hien ! maitresse ! ».
La maitresse ne savait pas trop quoi répondre :
« On ne dit pas Hein... », « Heu... pour les vaches c'est pas si important... mais si une éolienne peut tomber là où il risque d'y avoir un seul enfant.
Alors il faut sans doute la construire ailleur...en mer... dans la baie du mont Saint Michel, il y plein de place et plein de vents ».
Léa réfléchi un instant, et lâchat...
« C'est vrai ça, il y a plein de vent, moi je connais bien... méme que mon tati...Daniel, il travaille là-bas pas loin, dans une belle grande usine à "tu-ranium..." ».
La maitresse un peu agaccée parla sans réfléchir.
« Là où il y a du vent, des éoliennes on n'en contruit pas beaucoup et on y fait parfois de beaux réacteurs, où il y a pétole et prés des routes on en construit tout plein et à la belle saison elles restent souvent immobile ».
Tout à coup, le petit garçon, qui s'appelait Simon, qui n'en perdait pas une, regarda Odile avec ses petits yeux bleus brillants en fronçant ses petits sourcils blonds,... et dit,
« Les usines ça peut exploser...il peut y avoir des accidents et faire du mal à un enfant...ou à son mouton si il en a un, alors pourquoi, on ne les construit pas au milieu ou au fond de l'océan ! ».
Odile se rappellant soudainement de toutes ces villes d'enfants martyres de l'industrie...
Ne voulant et ne pouvant plus rien expliquer... Se trouvant d'un coup si epuissée par cette journé à faire découvrir la nature et les animaux à ses éléves.
Dit promtement, ,
« Bon maintemnant, je ne veus plus rien entendre, c'est le jeu du silence... ».
C'est comme cela que commence un nouveau jeu d'adulte !
Celui des trois singes et des enfants :
Ne rien voir, Ne rien entendre, Ne rien dire... Et penser aux enfants !
Mes signes distinctifs :
Une lenteur d'esprit,
fantasque et positive,
qui ne se laisse pas faire...
Le sens des mots n'est il pas les sens des Phrases !
EL'.T
La théorie de la relativité a été perçue un matin dans les reflets de vaguelettes.
Je suis un poéte de la science, contemplatif, fantasque et écolo... EL'.T
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