mardi 21 octobre 2008

Transports, quelles energies pour quels véhicules demain ?

La question n'est pas comment faire pour consommer moins,

mais quel projet de société pour mieux consommer.




La consommation de cent Mirages de moins ne changerait rien à la situation actuelle d'augmentation constante des gazs à effet de serre et pourtant ils consomment jusqu'à 4 tonnes de kérozéne en 20 minutes, si il y a des aviateurs dans le coins ils rectifiront...

Si il y a erreur technique sur la post combustion.

Au final méme si l'on consommait, beaucoup moins par des efforts individuels, notable certe, avec l'augmentation du parc automobile mondial et des transports, le probléme est et resterait insoluble tant économiquement, qu'écologiquement.

Les moteurs hybrides sont un concept transitoire interressant, surtout pour le développement des systémes automobiles et la conception de futur véhicules écologiques, mais le bilan en terme de rejet de Co2 est une goute d'eau de moins...et aura un impact positif infime.

Et il reste l'émission de quantité d'autre polluants tel, les COV.

La solution est plutôt de concevoir des véhicules et des moyens de transport, dont le cycle de vie est trés peu ou pas polluant de la conception, à l'utilisation, jusqu'au recyclage, avec des consommables trés peu polluants réduits au minimun.

Avec une infrastructure des transports et routiéres écologiques de concepts nouveaux et d'une législation entierement repensée.

Concernant l'energie à utiliser, laquelle choisir ?

L'électricité, Elle est peu adaptable au transport individuel global. Son domaine dans les transports restera sans doute limité principalement au rail et tram. Il y a trop de perte du lieu de production à la distribution et son stockage est limité et le chargement lent et compliqué.
A moins de prévoir des batteries standardisées à échanger comme les bombonnes avec tout les inconvénients. Nous sommes habitués à avoir un plein d'energie véhicule facile et immédiat, qui est tellement pratique.

Les agrocarburants industriels, entrainent, une perte non souhaitable de terre cultivable pour les denrées alimentaires et génerent une polution phytosanitaire trés importante, le rendement est aussi peu encourageant, il faut une tonne de pétrole pour produire une tonne cinq peut être deux d'ethanol ou de méthanol.

Les huiles végétales autoproduite ou en petite structure devrait être encouragées pour les consommations agricôles et de la pêche, c'est du bon sens de récupérer de telles énergies.

Le gaz naturel lui est en trés grande réserve mondiale mais il génere du CO2 et du réchauffement, il est vrais avec peu d'autres émissions de toxiques. Mais il hérite de la mauvaise image des vécules GPL. Il sera sans doute longtemp incontournable pour le chauffage et l'industrie, qui devrait capter ses rejets de carbonne ou les compenser d'une maniére non esclusivement financiére.

Le biogaz restera une production anecdotique pour des applications locales.

L'énergie issu de la fission uranifére est adaptable a des transports rares et particuliers et pour l'alimentation des réseaux des transports électriques. Toutefois les besoins en energie sont croissants et les reserves d'uranium limités à quelques décénies pour un parc réacteur de 500 unitées, soit pas grand chose comparé aux besoins mondiaux en energie.
Les retours sur investissement de cette industrie concernant le développement d'une technologie peu souvent transposable ailleur, n'est pas à la hauteur des sommes engagées par un état. Les impacts environementaux sont non négligeables et un risque d'accident majeur existe. Ces investissements pourraient être à fond perdu pour la nation à la différence d'autres industries comme l'aéronautique, le spacial, les tranports terrestres, les energies renouvelables écologiques, la future économie de l'écologie et bientôt la robotique.
La seule solution viable sera peut être la physique lointaine de la fussion, d'une culture trés différente.

L'exploitation des hydrates de méthane n'a pas de sens en terme d'environnement et de climat, il faut que cela reste un fantasme de pétrolier.

Les reserves d'énergie fossile devraient elles servir pour la production esclusive des molécules carbonnées dans l'avenir et prohibées pour les transports autres que maritime et voir aérien si aucune autre solution est envisageable pour la sécurité.

Il existe un seul carburant totalement non polluant, plus "enthalpique" que les carburants fossiles...c'est l'hydrogéne et adaptable assez rapidement aux technologies actuelles, combinée avec l'hybride éventuellement.

En attendant peut être une généralisation des piles à combustible à hydrogéne "écologique" à développer, utiliser du méthane est aussi possible mais écologiquement moins intéressant.

Sa production demande beaucoup d'électricité, on pourait développer des technologies solaires ou d'autres énergies renouvelables pour sa fabrication à partir de l'eau.

L'europe pourrait initialiser un grand projet internationnal en ecodéveloppement égalitaire avec les pays du sud qui ont le soleil, pour la production H2 en grande quantité et peu cher à terme.

La france avec l'atout culturel que représente la francophonie peut être un moteur pour l'europe dans cette voie et proposer un autre mode de développement que celui des chinois pour l'afrique, avec laquelle on partage déjà nos langues européennes, nos cultures et notre histoire commune.

L'europe à tout les atouts semble t'il pour rayonner à nouveau sur le monde et la France à sa part à prendre. L'eau et l'énergie peu cher à la production ferait la prospérité et l'écologie le bonheur d'être dans monde sain et en paix.

Mais une europe qui réinventerait le mur de l'atlantique face au sud serait dans le déclin, tel la fin des empires romain et soviétique.

Notre avenir est de regarder vers ce passé mal partagé avec les peuples sud qui nous ont donnés tant de richesses et sont venu mourrir dans nos guerres fratricides d'européens.

El..t

Mes racines de Palétuvier

Mes racines de Palétuvier
Précaire mais fort de mes 45 ans